Entrevue privilégiée avec le nouvel ambassadeur pêche du Club APRIL Marine : Moose Bertew
© Moose Bertew
13 mai 2024
Nous sommes très heureux de vous présenter Moose Bertew, le nouvel ambassadeur pêche du Club APRIL Marine en Ontario.
Nous avons eu l’occasion de faire la connaissance de Moose lors de divers salons nautiques à Toronto au cours des derniers mois et nous avons hâte de suivre ses aventures de pêche sur l’eau cet été en Ontario.
Comment tout a commencé : Le sourire aux lèvres et les yeux brillants, Moose se souvient de son enfance et de son père qui l’a initié aux joies de la pêche et de la plaisance. À partir de ce moment-là, Moose est devenu accro – au sens propre comme au sens figuré ! La pêche était une affaire de famille, son père et son oncle apprenant au jeune Moose les ficelles du métier dès l’âge de six ans.
Aujourd’hui, Moose a sa propre famille. Il nous raconte que sa femme est tout aussi passionnée de pêche que lui, tout comme ses enfants. « Pour l’instant, ils sont plus amusés par la conduite du bateau ou le fait de voir des poissons, mais c’est comme ça qu’on forme la prochaine génération de mordus de l’eau », déclare Moose.
Moose pratique la pêche de compétition depuis 12 ans et a participé l’année dernière à 24 tournois. Sans dévoiler tous ses secrets, il nous explique que la pêche de compétition est une question de préparation. Il s’agit de se rendre sur le lieu de pêche avant le tournoi et de repérer les eaux, c’est-à-dire de faire de la pré-pêche, pour découvrir où se cachent les poissons. Moose nous explique qu’il s’agit d’un sport stratégique, où l’on ajuste constamment son approche pour capturer les meilleures prises.
Lorsque nous lui demandons s’il pêche pour le plaisir ou pour gagner, il avoue que c’est un peu des deux. « Il n’y a rien de tel que le frisson de la conquête et la satisfaction d’une prise parfaite. Mais soyons honnêtes : ramener un trophée à la maison, c’est la cerise sur le gâteau ! » dit Moose avec un sentiment de satisfaction.
Fort de ses années d’expérience, nous avons demandé à Moose de nous raconter quelques-unes de ses plus belles histoires de pêche. Il y a tellement d’histoires qu’il pourrait nous raconter, mais s’il devait n’en choisir qu’une, ce serait cet affrontement épique avec un colossal marlin bleu au large des côtes du Costa Rica. Il raconte : « le regard de ma femme n’avait pas de prix lorsqu’elle s’est démenée pour attraper ce géant ».
Il y a aussi eu la pêche au Panama. Entouré d’amis pêcheurs au cœur de la jungle panaméenne, l’impatience était palpable alors qu’ils attendaient que les moulinets se mettent à tourner, ce qui signifiait que le plaisir commençait car les poissons mordaient. Ce jour-là, il nous raconte que « nous avons touché le jackpot ! Nous avons attrapé 10 ou 12 espèces différentes, dont de véritables monstres. C’est un souvenir que je chérirai à jamais. Ce sont des moments comme ceux-là qui ravivent à chaque fois ma passion pour la pêche ».
Moose est également passionné par la conservation et la protection de l’environnement pour la prochaine génération. Chaque fois qu’il part pêcher, il prend le temps de ramasser les déchets qu’il trouve. En ce qui concerne la consommation de ses prises, Moose explique : « Je suis un adepte de la remise à l’eau, surtout pour les gros poissons. Mais de temps en temps, j’aime aussi manger un poisson fraîchement pêché ».
Lorsque nous lui avons demandé quel était son poisson préféré, il s’est contenté de rire et nous a répondu : « C’est comme choisir un enfant préféré : c’est impossible ! Que ce soit en eau douce ou en eau salée, je les aime tous. Du brochet fougueux à l’achigan rusé, sans oublier le puissant tarpon qui règne en maître dans le monde de l’eau salée. Pour moi, ils sont tous méritants ! »
Nous avons demandé à notre ambassadeur de pêche de nous donner quelques conseils pour les pêcheurs en herbe. « Commencez modestement, apprenez au fur et à mesure et n’ayez pas peur de demander des conseils. Oh, et respectez toujours l’eau et ses habitants – c’est leur maison, après tout. » Un bon conseil à ne jamais oublier lorsque l’on est sur l’eau.
Moose a créé l’Ontario Fishing Club (OFC) avant même que les groupes Facebook n’existent. L’OFC a commencé avec quelques gars dans un garage qui parlaient de pêche. Le groupe s’est agrandi à 14, puis à 24, pour finalement devenir l’OFC Nation. Moose explique que les clubs et les programmes de pêche de l’Ontario changent complètement la donne pour les hommes et les femmes qui commencent à pêcher. Qu’il s’agisse d’adhérer à un club, de participer à des ateliers ou de s’impliquer dans des efforts de conservation, les clubs de pêche connaissent leur domaine et sont extrêmement accueillants. Les membres sont passionnés par la pêche et le partage de leurs connaissances. Enfin, le meilleur conseil de Moose est le suivant : « Allez-y, lancez votre ligne et ramenez des souvenirs – c’est une aventure que vous ne voudrez pas manquer ! »